Du parking au poulailler : une drôle d’aventure
Tout commence sur le parking du drive de l’Hyper U de BLAIN. Entre deux caddies et un passage piéton, un petit pigeon est tombé du nid. Risquer sa vie sous les roues d’une voiture n’étant pas vraiment un bon plan de carrière, l’oiseau rescapé a été confié à notre association.
Baptisé Gédéon, il a entamé une nouvelle vie sous notre toit. Pendant plus d’un mois, nous l’avons nourri à la seringue avec une alimentation spéciale digne d’un restaurant étoilé (Michelin ? Non, mais “millet-in” peut-être 🐦).

L’entraînement commando de Gédéon
Une fois bien repu, Gédéon a eu droit à un stage d’adaptation. Installé dans une cage en extérieur, il a appris à reconnaître les bruits du quotidien :
- Les gloussements des poules,
- Les cocoricos intempestifs du coq,
- Les cancans diplomatiques des oies,
- Les aboiements du chien,
- Les miaulements des nombreux chats,
- Et bien sûr… les voitures, toujours fidèles au poste.
Bref, un véritable stage de survie sonore. Si un pigeon doit voler dans le grand monde, autant être préparé à tout : du klaxon nerveux au caquètement philosophique de la poule en pleine réflexion existentielle.
Premier vol : décollage réussi, atterrissage… à revoir
Le grand jour est arrivé : nous avons décidé de libérer Gédéon. Quel bonheur de le voir s’élancer, déployer ses ailes et survoler fièrement les arbres et la maison. Bon, soyons honnêtes : l’atterrissage ressemblait plus à une cascade de film comique qu’à une performance olympique… mais chaque champion a ses débuts, n’est-ce pas ?

Le choix du poulailler
Nous pensions qu’il prendrait son envol avec ses congénères pigeons. Mais non, Monsieur Gédéon a décidé que la vie de poulailler était bien plus intéressante. Depuis, il dort chaque nuit avec les poules, partage le maïs du matin et se pavane comme s’il était le maître des lieux.

Après tout, il a trouvé ici le combo parfait :
- Nourri,
- Logé,
- Blanchi (merci la pluie),
- Et surtout… à l’abri des chasseurs !
Qui dit mieux ? Peut-être qu’à la saison des amours, ses hormones lui feront prendre le large. Mais en attendant, Gédéon a choisi : son navire pour la vie, c’est… le poulailler.

Une nouvelle recrue : la tourterelle
La semaine dernière, une nouvelle passagère est arrivée à bord : une tourterelle retrouvée en plein milieu d’une route passante. Elle aura elle aussi droit au même parcours que Gédéon : repas sur mesure, stage d’adaptation et peut-être, un jour, un envol vers d’autres horizons… ou pas ! Après tout, le poulailler commence à ressembler à une auberge à plumes où chaque oiseau en escale finit par poser définitivement ses valises.

Pigeon vs tourterelle : cousins ou colocataires ?
Petit aparté ornithologique (oui, on se cultive aussi entre deux grains de maïs) :
- Le pigeon est robuste, un peu pataud mais attachant. Véritable routier des airs, il aime voler en groupe et se poser sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un monument.
- La tourterelle, plus fine et élégante, est la cousine romantique du pigeon. Son roucoulement doux a bercé des générations de jardins. Mais ne vous y trompez pas : sous ses airs distingués, elle sait très bien réclamer sa part de graines !
Alors, Gédéon et sa nouvelle copine formeront-ils le premier duo pigeon-tourterelle du poulailler ? Suspense…
Le poulailler, nouveau refuge insolite
Entre poules, coq, oies, chien, chats, lapin et désormais pigeons et tourterelles, le poulailler commence à ressembler à une véritable auberge espagnole… mais version animale. Chacun y trouve sa place, son repas et son coin pour dormir. Et finalement, c’est peut-être ça, la magie de notre association : accueillir les naufragés, peu importe leur taille, leur espèce ou leur plumage. Une véritable Arche !!